En vue de la sortie du tout nouveau iOS 11, Apple a décidé de revoir l’ensemble de son Store. Cette nouvelle version se veut “plus vivante, plus dynamique et encore plus unique” dixit les communicants à la pomme!

Fin de l’année dernière déjà, Apple annonçait un grand nettoyage de l’App Store pour retirer toutes les applications qui ne fournissent pas ou plus le service annoncé au moment de leur sortie. D’après un nouveau rapport du site américain TechCrunch, ce ménage se poursuivrait et viserait maintenant les applications de type clone ou spam.

Alors, certes, le développeur qui met des dizaines d’applications de lampe torche sur l’App Store pour multiplier ses ventes (et ses rentrées publicitaires in app!) mérite d’en être banni.

Mais il y a clone et clown!

Car dans cette optique d’exclure des applications “qui se ressemblent”, qu’en sera-t-il de sociétés sérieuses qui ont développé des centaines d’applications de qualité avec un design standard destiné d’une part à faciliter l’expérience de l’utilisateur et d’autre part à fournir à ses clients le meilleur rapport qualité/prix?

Qu’adviendra-t-il de ces entreprises employant pour la plupart des dizaines de développeurs qui par leur talent et leur ingéniosité créent des applications à un prix enfin abordable, bourrées de fonctionnalités intéressantes, d’une fluidité et d’une stabilité identiques à celle d’apps sur mesure.

Des apps sur mesure dont le budget flirte la plupart du temps avec les dizaines de milliers d’euros, rendant dès lors impossible à la majorité l’accès à ce puissant outil technologique et n’offrant plus comme solution de réaliser son app soi-même – avec la qualité finale qu’on connaît – via des sites internet “do-it-yourself”. En attendant qu’eux aussi  subissent l’ire de l’empire multinational.

Comme dans la Bible, le fruit provoquera-t-il à nouveau la Chute de l’homme?

Fort heureusement, Apptree – avec son modèle économique éprouvé que sont les apps “plateformes” (GroomService pour l’hôtellerie, Tribe Bnb pour les gîtes et maisons d’hôtes, Tribe Snack pour la restauration à emporter, SmartCities pour les villes & communes, la toute nouvelle app Musées & Culture mais aussi la future app événementielle Beevent) – pourra toujours garantir à ses clients la disponibilité d’applications mobiles de haute qualité à un prix démocratique (“mobile applications for everyone”).

C’est un secret de polichinelle: Apple n’arrive plus à créer des produits dont la qualité se démarque nettement de la concurrence comme ce le fut au début de sa belle histoire.

Mais les actionnaires, eux, sont toujours bien là. Et plus avides de rentabilité que jamais. Avouons-le: à leur place, ne serions-nous pas nous aussi tentés de profiter de ce quasi monopole (merci quand même au passage à Google d’exister!)? Et d’appliquer cette notion de “qualité” à son autre manne financière qu’est son propre magasin d’applications.. pardon, son “App Store”…?

Ceci dit, rendons à César ce qui appartient à César: ce “monopole”, ce “vase clos” qu’on lui reproche souvent, sait ravir notre âme de développeur. Il en va notamment ainsi d’une des nouveautés annoncées avec iOs 11 (heureusement il y a des bonnes choses aussi!): ARKit, un nouveau framework qui devrait permettre aux développeurs de créer plus facilement des expériences de réalité augmentée pour iPhone et iPad. En mêlant des informations et des objets numériques avec notre environnement immédiat, la réalité augmentée libère les apps des limites de l’écran et nous permet d’interagir avec le monde réel de façon totalement inédite. Comme jamais auparavant, jeux et apps vont nous plonger dans un univers virtuel d’une extraordinaire fluidité.

Allez, ok… Mais sans le crier trop fort pour autant… Vive Apple!